Historique
L’ensemble galoubet-tambourin existait déjà il y a fort longtemps.
On a découvert intact un vieux tambourin dans un tombeau égyptien.
Chez les Grecs et les Romains, on utilisait déjà ces deux instruments.
Au Moyen-Age, c’étaient les instruments les plus répandus en France.
A la Renaissance, ils se sont fixés dans le Sud, mais jusqu’au 18ème siècle il ne s’agissait pas d’un folklore. A l’époque les tambourinaires d’Aix-Marseille lisaient la musique et traduisaient beaucoup d’opéras pour le galoubet.
Le galoubet
Le galoubet est une flûte ne comportant que 3 trous mais qui permet de jouer une vingtaine de notes. Il est fabriqué en bois dur bougeant peu avec les variations de température et d’humidité : ébène, palissandre, buis, cade, olivier....
Les notes du galoubet dépendent du souffle et du doigté. Il se joue de la main gauche pour garder la main droite, plus agile, pour taper le rythme sur le tambourin.
Le tambourin
Le tambourin est fait de bois et de peau de chèvre. Il comporte une petite corde tendue sur la peau appelée chanterelle. Elle sert à faire vibrer la peau pour produire un son.
Le tambourin est un instrument à répercussion contrairement au tambour qui est un instrument à percussion : lorsqu’on tape sur la peau du haut, le son va se réfléchir sur la peau du bas pour revenir sur la peau du haut et faire vibrer la chanterelle. Pour le tambour, en frappant la peau du haut on fait vibrer la peau du bas. Le tambour ne possède pas de chanterelle.
Le tambourin est tenu par le tambourinaire grâce à une bretelle passée dans le creux du bras gauche. Le tambourinaire tient dans sa main droite une massette qui lui sert à taper sur le tambourin afin de produire le son.